mercredi 16 février 2011

Cité de Verre, Paul Auster

Victime de son (petit et relatif) succès, votre très cher continue de s'attaquer à cette pile de livres qui ne semble pas diminuer.
Entre les vieux bouquins dénichés chez ma grand-mère, mes achats compulsifs et les fans (n'ayons pas peur du mot !) qui se battent pour que je lise et publie des articles sur leurs bouquins...

Mais j'avoue que ce premier épisode d'une trilogie ne m'a pas fait gagner beaucoup d'altitude...
Je rassure la fan concernée, je ne parle pas de l'intérêt du livre, mais de son épaisseur.

En effet, j'ai été séduit par le livre.
Pas par l'histoire en particulier, qui n'a rien d'exceptionnelle (un écrivain, suite à un quiproquo se fait passer pour un détective privé, on ne peut plus basique).
Non plus par l'intrigue, à laquelle on "mordille", sans dévorer l'hameçon.
Non, c'est une atmosphère, un style, une ambiance, les personnages...
J'ai eu le sentiment d'être plongé dans un New York de Sinatra, un peu old school mais avec beaucoup de classe. Les grands appartements New Yorkais, mais aussi le bar de quartier, les discussions sur les Mets...
Le personnage principal est aussi intéressant, touchant. Un peu perdu, solitaire, à se faire des films. N'y voyez pas d'identification ou de projection, mais plus un attachement.
Voyons comment ceci évolue dans les prochains épisodes...

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