mercredi 21 décembre 2011

La délicatesse, David Foenkinos

LA très bonne surprise de cette fin d’année.

Une amie vient me voir un jour en me remerciant de lui avoir conseillé ce livre. Malgré mes conseils et goûts toujours avisés, ce n’était pas moi qui lui avait parlé de la Délicatesse.
Il s’est avéré que c’est quelqu’un d’autre qui lui avait parlé d’un autre livre. Bref, un quiproquo heureux.
Et, hasard ou coïncidence (suspens… j’vais peut-être me lancer dans l’écriture de thriller moi !), il m’est arrivé à peu près la même chose.
Je voulais acheter l’autre (dont je ne me rappelle pas le nom) et j’ai pris celui-ci.

Comme quoi…

Parfait. Juste. Fin. Drôle. Frais. Pétillant. Je dirais même délicat !
What else ?
C’est du Gavalda avec de l’humour en plus (je suis fan des passages ou l’auteur part dans ses délires, suit sa pensée sans aucun lien avec l’histoire…), du Delerm en plus léger.
Une tuerie !
A lire absolument ! Je n’en rajoute pas, je ne veux pas devenir le Patrick Sebastien du web…

Carol, je t’attends pour aller le voir au ciné ! En espérant que ça soit aussi bon !
(bien que je ne vois pas comment ils pourront donner une place à l’auteur… On verra)

PS : ceci me permet d’aborder une question ô combien importante. Lors d’une adaptation d’un roman sur grand écran, vaut-il mieux lire le bouquin avant d’aller voir le film ? Perso, je dirai oui. Même si on est alors généralement déçu du résultat, cela laisse plus de place à l’imagination. Dans l’autre sens, il est très difficile de sortir des images du film. Non ? Qu’en pensez-vous ?

mardi 13 décembre 2011

Malavita, Tonino Benacquista

Celui-là, on me l’a prêté il y a pas mal de temps.

Pourquoi n’y ai-je pas prêté attention plus tôt ?
Pourtant, le titre aurait pu/du me mettre l’eau à la bouche (Une histoire sur les mafiosi… What else ? Même si j’avoue que je n’ai pas percuté tout de suite).
L’auteur également ! Benacquista. C’est un nom qui sonnait familier à mes oreilles…

Bref, j’ai mis un certain temps à le mettre dans ma sacoche.
Et il n’y est pas resté longtemps !

Ca a du style, c’est bien écrit, ça sonne juste, l’histoire et les personnages sont crédibles…
Aucune fausse note !
Vous sentez un peu de réserve dans ce que je dis ?

Oui et non. Tout est à sa place… Peut-être trop justement. Je n’ai au final pas été transporté, surpris.
Bien mais pas exceptionnel !!!

mercredi 30 novembre 2011

Miracle Cure, Harlan Coben

Harlan Coben. Bien que je ne sois pas un fan inconditionnel, on retrouve pas mal de ces œuvres dans le blog.
Pourquoi ?
Pour une raison toute simple. Coben, c’est un peu mon Burger King.
Je m’explique.
La junk food, ça nous arrive à tous de craquer et d’y aller. Par facilité, par faiblesse… Mais tant qu’à faire, autant choisir le meilleur (ou le moins pire, c’est selon). C'est-à-dire Burger King.
Là, c’est pareil. Entre les Levy et autres Musso (les kebabs de la rue St Denis), les Cornwell et Higgins Clark (les Mc Do), je choisis donc Coben.

Comme je suis également dans un moment ou j’essaie d’améliorer ma maîtrise de l’anglais, j’ai choisi de lire Miracle Cure dans sa langue originale.

Bon je ne vais pas faire durer le suspens, je n’ai pas été contaminé (XXL ce jeu de mots dites-moi…).
Il y a certes la barrière de la langue (entre le langage médical et celui politico-administratif, j’ai eu parfois un peu de mal).
Il y a eu également la série des Percy Jackson (j’ai commencé ce livre avant de commencer le 1er tome, et l’ai fini après avoir lu le 5ème opus) qui m’a obligé à me replonger 5 fois dans le livre.
Mais cela n’excuse pas tout. Je n’ai pas été pris dans le livre avant le dénouement. Trop d’histoires dans l’histoire, trop de personnages secondaires, trop de milieux différents.

Même si je dois le reconnaître, la thématique abordée est intéressante : jusqu’ou aller pour une bonne cause ? Y’a-t-il de une hiérarchie de bonnes causes ?
Et le talent de Coben est indéniable : 400 pages de mise en place pour un dénouement surprise en 50 (alors qu’on avait tous les indices) qui vous tient en haleine.

Bref, rien ne vaut le Whooper !

PS : hasard du calendrier, pendant que je lisais ce livre, on a reparlé de Magic Johnson, de sa séropositivité et du choc à cet époque, ou le SIDA n’était pas encore très bien connu.

Ce qui a forcément donné de l’intérêt à ma lecture !

lundi 21 novembre 2011

Percy Jackson, Rick Riordan

Percy Jackson et le voleur de foudre.
Je ne sais pas si vous vous rappelez de ce film.
Lorsqu’il est sorti, rien qu’à l’affiche (ben oui, je me crois plus intelligent que tout le monde), je l’avais classé dans la catégorie « navet produit par un grand studio style Walt Disney pour des pré-ados » (je parle très très vite dans ma tête).

Quelques mois plus tard, en parcourant les films proposés dans l’avion, je retombe dessus. Quel étrange mécanisme s’est produit dans ma tête pour que je le lance ? Je pourrais tenter de la jouer genre « j’avais déjà vu tous les autres films » ou « j’ai appuyé par mégarde sur le lancement de la vidéo ». Mais je crois qu’il est temps de devenir honnêtes avec moi-même : j’aime les films de merde. Je n’ai plus honte de le dire.
Quoiqu’il en soit, parce que nous atterrissions, je n’ai pas pu voir plus du premier tiers du film. Et je dois dire que j’étais un peu dégouté.
Ben oui. Prenez Harry Potter. Remplacez l’univers de la magie et des sorciers par celui de la mythologie grecque. Ça donne envie, non ?
Tout ça pour dire que lorsqu’en parlant avec un collègue de lecture, il me demande si je connais la série des Percy Jackson et si cela pouvait m’intéresser. Vous comprendrez donc que je n’ai pas hésité à me plonger dans cette série classée au rayon « livre pour adolescents » (bien que, comme pour le cinéma, je ne sois pas élitiste, j’ai toujours une petite voix qui me dit « non mais t’as pas honte ? »).

Et bien je le dis aujourd’hui haut et fort : j’ai kiffé (oui, je me suis mis à parler djeuns aussi).
Oui, c’est gentil au niveau de l’intrigue, des personnages qui n’évoluent pas beaucoup plus que ça lors des 5 tomes, c’est écrit « ado », mais je suis fan de l’idée. Un monde parallèle qui existe et dont le commun des mortels n’a aucune idée. Des Dieux, des demi-dieux, des satyres, du minotaures, des furies, du Titan, du Labyrinthe… Je crois qu’on retrouve toute (ou presque) la mythologie grecque, transposée de nos jours.

Je me répète : c’est du Harry Potter. En moins étoffé, en moins construit, en moins poussé…
Mais je ne crache pas dessus. J’ai gardé mon âme d’enfant et je plongerai dans la suite avec le même plaisir (imaginez-vous, les dieux romains débarquent aussi !)

PS : pour le film, j’en ai profité pour le voir. J’avais vu la meilleure partie, j’ai l’impression que passée la découverte du monde magique, l’histoire a été un peu bâclée. Dommage, parce que cela signifie qu’il n’y aura certainement pas de suite…

mardi 15 novembre 2011

Le pays de la liberté, Ken Follet

Ken Follet. Une valeur sûre.

Depuis que j’ai lu Les Piliers de la Terre, je crois que je me plonge dans chacun de ses livres les yeux fermés.
Certes avec plus ou moins d’extase (carrément… vous avez raison, je m’emballe. Les souvenirs, vous savez ce que c’est. On ne se rappelle que des bons moments…).
Je reprends donc. Avec toujours le même appétit (dans le sens ou, une fois le livre entamé, j’ai du mal à m’arrêter. Au boulot par exemple, je crois que je suis plus content lorsque ma journée se termine d’avoir l’occasion de retrouver mes personnages que d’arrêter de travailler).
Avec peut-être un bémol sur Modigliani. Qui était plus une nouvelle qu’un roman. Ca doit être mon côté insatiable ça.
En plus, j’adore sa manière de faire. Pour faire une comparaison culinaire (je commence à avoir faim), c’est comme si un cuisinier prenait à chaque fois des ingrédients différents mais utilisait la même recette. Le résultat n’est jamais le même, pourtant on s’y retrouve et c’est réussi.

Celui-ci ne déroge pas à la règle.

Epoque : XVIIème siècle.
Lieu : Royaume-Uni (mais pas que)
Milieu social : les mineurs, les dockers… les petites gens qui se font exploiter par les méchants industriels (et les très méchants aristocrates).
Le reste, je vous laisse le découvrir. Mais encore une fois, j’ai l’impression de sortir de cette lecture moins bête (qui a dit facile ?), en ayant appris un peu d’histoire. Certes, ce n’est pas très objectif, c’est romancé… Mais ça vaut mieux que les cours de M. Morin, non ? (spécial kasdédi aux PHASE et TMES :p)

mardi 8 novembre 2011

Paris est une fête, Ernest Hemingway

Retour vers les « classiques ».

Vous savez, les indispensables, les livres ou auteurs qu’il faut absolument avoir lu.
Pour briller en société ?
(Si vous répondez oui à cette question, je crois que vous pouvez arrêter de lire ici.)

Pour ma part, je lis des classiques pour :
- Avoir un référentiel commun. Ça peut paraitre présomptueux et pas loin du « briller en société », mais je dirai que c’est comme la musique classique (d’où le nom ?). Il n’y a pas d’obligation, mais certains sont incontournables, ont inspirés beaucoup d’auteurs, et permettent de mieux comprendre.
- Mais aussi et surtout parce que s’ils sont « classiques », c’est que ce sont des références. On aime ou on aime pas, mais cela reste des œuvres qui ont été reconnus par beaucoup, au fil des temps, et qui ont survécus à leur temps. Preuve qu’il doit y avoir quand même un peu de talent et d’intérêt, non ?
(PS : je ne considère absolument pas Lévy ou Musso comme des classiques. Certes tout le monde les lit, mais ce n’est pas le nombre qui fait la valeur.)

Bref, tout ceci nous amène à Hemingway.
Pourquoi lui ?
J’ai un très bon ami qui lit beaucoup, et qui ne jure que par lui.
Je voulais donc découvrir cet auteur, et quand je suis tombé sur « Paris est une fête », étant Parisien pur souche et amoureux de ma ville, je n’ai pas hésité longtemps.

Résultat des courses ?
J’avoue que je suis resté un peu sur ma fin.
Certes, c’est (très) bien écris, on est plongé dans l’époque des années 20 (Paris, centre des artistes), on croise pas mal de grands noms, on découvre la vie d’un jeune auteur et on vit dans ce grand Paris.
Mais, le manque d’histoire à proprement parler, le côté journal de bord/journal intime, sans réel début ni fin, m’a empêché de m’extasier du livre, d’être complètement immergé.
J’attendais beaucoup (trop ? est-ce ta faute Buen ?).

Je tenterai de nouveau l’aventure, mais avec un roman. Et j’irai peut-être au Harry’s bar commander un bloody mary, histoire d’être sûr de m’imbiber.

PS : oui je l'avoue, ma plus grosse déception, c'est qu'il ne parle pas du Harry's bar. Malgré la légende (ce serait lui qui, lors d'une soirée dans ce bar, aurait inventé le bloody mary), pas un mot dessus.

mardi 30 août 2011

Ulysse from Bagdad, Eric-Emmanuel Schmitt

Dans mes chouchous, vous l’aurez compris, il y a également Eric-Emmanuel Schmitt.
Je l’avais découvert avec la part de l’autre, le livre qui sans aucun doute m’a le plus marqué. L’exercice intellectuel, l’audace de ce bouquin !!!!
(bon même si il y a un ou deux raccourcis qui ternissent un peu le tableau. Mais j’ai décidé, injustement, de passer outre).
Et par la suite, j’ai lu pas mal d’autres choses de cet auteur. Dont beaucoup que vous avez pu retrouvé sur ce blog.

En prenant un peu de recul, j’ai (comme pour Follet dernièrement) essayé de trouver ce qui me plaisait autant chez lui.
Il y a tout d’abord le point de départ de beaucoup de ses œuvres : le « et si ? » (voir le imaginons). J’adore me poser des questions (comme un gamin oui), et tirer le fil jusqu’au bout. Voir ou ça peut nous mener. Comprendre toutes les implications, jouer avec. Et puis il y a le côté poétique de son écriture, de ces histoires. Pas du pipi de chat comme Levy ou Musso (c’est gratuit mais ça fait du bien).

Ulysse from Bagdad est (sans aucune prétention, mais plus en clin d’œil) une adaptation de l’Odyssée au 20ème siècle, avec comme héros un Irakien qui subit le régime de Sadam Hussein et va chercher à fuir le pays. C’est romantique, c’est léger et en même temps cela dénonce/met en lumière la condition de l’immigrant, des règles Vs le cas particulier de chacun….
C’est frais et en même temps ça fait réfléchir. Balèze le mec….