mardi 8 novembre 2011

Paris est une fête, Ernest Hemingway

Retour vers les « classiques ».

Vous savez, les indispensables, les livres ou auteurs qu’il faut absolument avoir lu.
Pour briller en société ?
(Si vous répondez oui à cette question, je crois que vous pouvez arrêter de lire ici.)

Pour ma part, je lis des classiques pour :
- Avoir un référentiel commun. Ça peut paraitre présomptueux et pas loin du « briller en société », mais je dirai que c’est comme la musique classique (d’où le nom ?). Il n’y a pas d’obligation, mais certains sont incontournables, ont inspirés beaucoup d’auteurs, et permettent de mieux comprendre.
- Mais aussi et surtout parce que s’ils sont « classiques », c’est que ce sont des références. On aime ou on aime pas, mais cela reste des œuvres qui ont été reconnus par beaucoup, au fil des temps, et qui ont survécus à leur temps. Preuve qu’il doit y avoir quand même un peu de talent et d’intérêt, non ?
(PS : je ne considère absolument pas Lévy ou Musso comme des classiques. Certes tout le monde les lit, mais ce n’est pas le nombre qui fait la valeur.)

Bref, tout ceci nous amène à Hemingway.
Pourquoi lui ?
J’ai un très bon ami qui lit beaucoup, et qui ne jure que par lui.
Je voulais donc découvrir cet auteur, et quand je suis tombé sur « Paris est une fête », étant Parisien pur souche et amoureux de ma ville, je n’ai pas hésité longtemps.

Résultat des courses ?
J’avoue que je suis resté un peu sur ma fin.
Certes, c’est (très) bien écris, on est plongé dans l’époque des années 20 (Paris, centre des artistes), on croise pas mal de grands noms, on découvre la vie d’un jeune auteur et on vit dans ce grand Paris.
Mais, le manque d’histoire à proprement parler, le côté journal de bord/journal intime, sans réel début ni fin, m’a empêché de m’extasier du livre, d’être complètement immergé.
J’attendais beaucoup (trop ? est-ce ta faute Buen ?).

Je tenterai de nouveau l’aventure, mais avec un roman. Et j’irai peut-être au Harry’s bar commander un bloody mary, histoire d’être sûr de m’imbiber.

PS : oui je l'avoue, ma plus grosse déception, c'est qu'il ne parle pas du Harry's bar. Malgré la légende (ce serait lui qui, lors d'une soirée dans ce bar, aurait inventé le bloody mary), pas un mot dessus.

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