lundi 21 novembre 2011

Percy Jackson, Rick Riordan

Percy Jackson et le voleur de foudre.
Je ne sais pas si vous vous rappelez de ce film.
Lorsqu’il est sorti, rien qu’à l’affiche (ben oui, je me crois plus intelligent que tout le monde), je l’avais classé dans la catégorie « navet produit par un grand studio style Walt Disney pour des pré-ados » (je parle très très vite dans ma tête).

Quelques mois plus tard, en parcourant les films proposés dans l’avion, je retombe dessus. Quel étrange mécanisme s’est produit dans ma tête pour que je le lance ? Je pourrais tenter de la jouer genre « j’avais déjà vu tous les autres films » ou « j’ai appuyé par mégarde sur le lancement de la vidéo ». Mais je crois qu’il est temps de devenir honnêtes avec moi-même : j’aime les films de merde. Je n’ai plus honte de le dire.
Quoiqu’il en soit, parce que nous atterrissions, je n’ai pas pu voir plus du premier tiers du film. Et je dois dire que j’étais un peu dégouté.
Ben oui. Prenez Harry Potter. Remplacez l’univers de la magie et des sorciers par celui de la mythologie grecque. Ça donne envie, non ?
Tout ça pour dire que lorsqu’en parlant avec un collègue de lecture, il me demande si je connais la série des Percy Jackson et si cela pouvait m’intéresser. Vous comprendrez donc que je n’ai pas hésité à me plonger dans cette série classée au rayon « livre pour adolescents » (bien que, comme pour le cinéma, je ne sois pas élitiste, j’ai toujours une petite voix qui me dit « non mais t’as pas honte ? »).

Et bien je le dis aujourd’hui haut et fort : j’ai kiffé (oui, je me suis mis à parler djeuns aussi).
Oui, c’est gentil au niveau de l’intrigue, des personnages qui n’évoluent pas beaucoup plus que ça lors des 5 tomes, c’est écrit « ado », mais je suis fan de l’idée. Un monde parallèle qui existe et dont le commun des mortels n’a aucune idée. Des Dieux, des demi-dieux, des satyres, du minotaures, des furies, du Titan, du Labyrinthe… Je crois qu’on retrouve toute (ou presque) la mythologie grecque, transposée de nos jours.

Je me répète : c’est du Harry Potter. En moins étoffé, en moins construit, en moins poussé…
Mais je ne crache pas dessus. J’ai gardé mon âme d’enfant et je plongerai dans la suite avec le même plaisir (imaginez-vous, les dieux romains débarquent aussi !)

PS : pour le film, j’en ai profité pour le voir. J’avais vu la meilleure partie, j’ai l’impression que passée la découverte du monde magique, l’histoire a été un peu bâclée. Dommage, parce que cela signifie qu’il n’y aura certainement pas de suite…

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