lundi 22 août 2011

Latitude zéro, Mike Horn

C’est la première fois que je lis un bouquin d’une « personnalité ». Je veux dire de quelqu’un qui n’est pas auteur, mais qui décide de prendre la plume (enfin qui décide d’engager un nègre pour mettre en musique son récit), de partager une expérience, une aventure, des anecdotes, sa vie ou ses pensées.
Vous me direz, une fois n’est pas coutume, faut pas mourir idiot.
Certes, mais ce genre de choses ne m’avait jamais vraiment tenté jusqu’ici. J’avais l’image de livres creux, sans trop de style, sans vraiment de nouveauté, bref, qui ne m’apporterait donc pas grand chose.

Tout cela, c’était avant le drame. Avant qu’un ami proche me fasse part de son enthousiasme pour ce livre sur le défi un peu fou de Mike Horn.
Je n’avais aucun souvenir de cette aventure, et il me l’a tellement bien vendu (il est possible qu’une ou deux bières aient aiguisé ma curiosité), que je n’ai pas longuement hésité avant de me l’offrir.

Son défi ? Faire le tour du monde, au niveau de l’équateur, sans s’en écarter de plus de 40km, en solitaire et sans moteur.
Avec le recul, je comprends qu’on puisse se poser la question de ce que Mike (oui, on est intime maintenant) va bien pouvoir nous raconter pendant 350 pages.
Et bien détrompez vous. Ces aventures sont riches, tant au niveau de l’organisation que des anecdotes, des rencontres, des galères, des peurs, des paysages !
Plus qu’un véritable défi, c’est un récit de tour du monde, de voyage. On ne doute pas un moment de la réussite de son pari, mais on veut savoir comment il y est arrivé, quelles galères il a rencontré, ce qui s’est passé !
Une fois le livre terminé, c’est un sentiment assez étrange qui reste, un mélange de beaucoup de choses opposées : organisation, équipe, solidarité, solitaire, folie, débrouillardise, guerre, pauvreté, nature, exploit, inconscience, challenge, solidarité, chance… A découvrir donc, ne serait-ce qu’une fois !

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